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    <article class="node node-communiques node-published node-not-promoted node-not-sticky author-sergol odd clearfix" id="node-communiques-40872" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; vertical-align: baseline; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit;">

    Le second tour des élections municipales confirme la défaite du Parti socialiste avec plusieurs villes importantes basculant à droite. Derrière cette défaite, c'est bien la politique en faveur du patronat et des plus riches menée par le gouvernement depuis deux ans qui vent d'être sanctionnée dans les urnes et par une abstention une nouvelle fois historique. Ces élections marquent également une poussée inquiétante du FN qui gagne une dizaine de villes dont Béziers et Fréjus.

    Le changement de personnel gouvernemental, annoncé pour demain, ne servira en rien car c'est bien de politique qu'il faudrait changer, ce que Hollande et le PS n'envisage évidemment pas. Au lieu des multiples cadeaux en faveur du Medef, tels le Pacte de responsabilité, il faudrait des mesures d'urgence en faveur du plus grand nombre, des classes populaires, contre l'austérité et le chômage, pour répartir les richesses, interdire les licenciements, ou la réduction du temps de travail. 

    Face à cette situation, le NPA appelle à construire une alternative d’ampleur aux politiques de reculs sociaux et démocratiques que mène aujourd’hui le gouvernement et qui font le lit du FN. Ce combat ne sera gagné que par nos mobilisations. Pour cela, l'opposition de gauche au gouvernement PS-Medef doit avancer, et la gauche sociale et politique doit reprendre la rue. C'est cela que nous porterons, avec d'autres, dans la manifestation unitaire du 12 avril, "Maintenant ça suffit".

    Montreuil, le 30 mars 2014

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  • Vue de l’extrême droite, la récolte 2014 est très riche. Son principal parti, le FN, vient ainsi de prendre le contrôle d’une dizaine de mairies. Après avoir conquis celle d’Hénin-Beaumont dès le premier tour des municipales (50,26 %), le parti a ajouté une série d’autres victoires électorales au second.

    En région parisienne, dans le 78, le FN a ainsi pris la mairie de Mantes-la-Ville (30,26 %), à l’issue d’une quadrangulaire, la gauche social-démocrate étant divisée en deux grands blocs : l’un conduit par le PS « officiel », l’autre par l’ancienne maire ex-socialiste Annette Peulvast-Bergeal (qui avait été violemment agressée par Jean-Marie Le Pen le 30 mai 1997, des images restées tristement célèbres). Et en Picardie, le FN a pu prendre la mairie de Villers-­Cotterêts (41,5 %). Le futur maire Franck Briffaut milite depuis 1977 au FN, c’est-à-dire depuis la période où le FN était encore un groupuscule avec des courants ouvertement néonazis.
    Mais certains des futurs maires ont été gagnés plus tardivement à l’extrême droite. C’est le cas de Fabien Engelmann (34 ans), élu maire à Hayange en Lorraine, ancien militant d’extrême gauche et exclu en 2011 de la CGT. C’est aussi le cas de Robert Ménard, ancien militant LCR dans les années 1970, puis fondateur de « Reporters sans frontières », élu maire de Béziers au second tour (47 %), sans avoir sa carte au FN, mais avec son soutien...
    Le Sud et le Sud-Est de la France comportent plusieurs mairies désormais dirigées par le FN : Fréjus et ses 52 000 habitantEs (45,6 % pour David Rachline, 26 ans), Cogolin sur la Côte d’Azur (53,1 %), Beaucaire dans le Gard, Le Pontet – à proximité d’Avignon – ou encore Le Luc dans le Var. Le FN a aussi conquis la mairie du septième secteur de Marseille, et totalisé une moyenne de 27,2 % au second tour à l’échelle de la ville toute entière.
    La réalité sociale des villes concernées est assez différente, comme l’est la composition de l’électorat du FN en général. Souvent plus prospère dans le Midi (par exemple dans le Var), sa situation est davantage marquée par la crise sociale dans le Nord et l’Est de la France. Dans le Midi, un autre parti d’extrême droite, la Ligue du Sud de Jacques Bompard, détient  trois mairies.

    L’union remise à plus tard...
    Les listes d’union entre droite et ­extrême droite étaient peu nombreuses. Alors que l’UMP s’est idéologiquement radicalisée depuis 2007 et encore plus depuis 2012, cela n’a pas conduit à un nombre important d’alliances locales, contrairement à ce qui était attendu d’ailleurs. Au final, il n’y a eu que deux listes d’alliance droite-extrême droite : à L’Hôpital, une petite commune dans la Moselle, et à Villeneuve-Saint-Georges (94). Cette dernière, conduite par Philippe Gaudin, a cependant été battue au second tour… de justesse, avec 49,8 % des voix contre 50,2 % pour la maire sortante Sylvia Altman (PCF). La liste avait été désavouée par les directions nationales de l’UMP et de l’UDI.
    Alors que le terrain idéologique était préparé à droite, cette quasi-absence d’alliances peut s’expliquer tout d’abord par les forts scores de l’UMP et de l’UDI au premier tour. La droite conservatrice et libérale n’avait ainsi pas besoin de nouer des alliances qui auraient un coût politique certain, plus élevé que le bénéfice électoral à en attendre. Deuxièmement, le FN n’était pas très demandeur, lui non plus, de sceller des alliances. Comme il entend devenir la première force politique aux européennes de fin mai, il serait apparu contradictoire qu’il s’allie localement avec des bribes de l’UMP… pour attaquer « l’UMPS » dans les semaines qui viennent !
    Quoi qu’il en soit, qu’ils soient seuls ou accompagnés, la progression de ces ennemis mortels de la gauche sociale et politique est réelle.

    Bertold du Ryon


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  • Invitation à discuter et à préparer une riposte unitaire contre l’axe PS-Medef et contre l’extrême droite

      

    Pendant trop longtemps, nous avons vu un gouvernement PS qui fait tout pour impressionner ses amis du patronat et du Medef, et qui en même temps attaque les classes populaires. Il n’y a plus aucun doute : ce gouvernement mène une politique d’austérité dans les intérêts d’une minorité, contre ceux de la majorité – une politique qui prend forme avec le pacte de « responsabilité ». Nous voyons également une extrême droite qui se montre confiante, et qui occupe la rue. Bien évidemment, ces deux éléments sont liés… plus le gouvernement recule, sur le plan économique, politique, ou social, plus l’extrême droite et les fascistes se sentent en confiance.

     

    L’ampleur de ses attaques et de ses menaces demande une réponse à la hauteur. Ce processus est déjà en marche grâce aux actions syndicales, à la résistance des salariés, au travail des collectifs unitaires, des associations et des groupes antifascistes. L’appel à manifester pour une riposte de gauche samedi 12 avril doit s’inscrire comme un élément important de cette réponse. C’est une opportunité pour nous tous de nous retrouver et de rassembler tous ceux qui sont dégoutés par ce qui se passe au PS et à la droite, une opportunité de reprendre la rue, de se mobiliser. Cette journée doit s’organiser tous ensemble - personnes non encartées, partis politiques, syndicalistes et autres organisations -, de la manière la plus large, la plus unitaire possible car les enjeux d’une telle manifestation vont bien au-delà des intérêts individuels de chaque organisation ou parti. Et bien sûr, cette préparation collective de ce week-end et l’éventuel succès de la manifestation nous permettront de nous remobiliser et de continuer à construire et agir ensemble au-delà du 12 avril.

     

    Pour toutes ces raisons, nous pensons qu’il serait opportun de se retrouver ensemble pour discuter de cette riposte de gauche, et pour la préparer. Nous proposons donc une réunion unitaire le [date dans la semaine du 10 mars ?]. Pour que cette réunion regroupe le plus grand nombre de personnes possibles, nous proposons également de faire circuler cette information dans tous les réseaux possibles. 


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    Communiqué des organisateurs de la manifestation anti-aéroport du 22 février 2014.

    La manifestation d'aujourd'hui a connu une mobilisation inégalée.
    520 tracteurs, venus de tous les départements limitrophes ont été comptés, deux fois plus que le 24 mars 2012 à Nantes. Cela marque une implication massive du monde paysan. Les tracteurs vigilants sont prêts à intervenir sur la zad.

    Il y avait 63 bus venus de toutes les régions de France, deux fois plus encore que lors de la chaîne humaine. C'est le signe d'une mobilisation nationale et de la connection entre Notre Dame des Landes et d'autres luttes contre les grands projets inutiles et imposés.

    Il y avait entre 50 et 60 000 personnes, plus encore que lors de la manifestation de réoccupation du 17 novembre 2012. Il s'agit de la plus grosse mobilisation du mouvement.

    Le défilé a été festif, créatif et déterminé, avec des batukadas, salamandres, tritons géants, masques d'animaux marquant le refus de la destruction des espèces protégées et des mesures dites de compensation. Des prises de paroles et animations ont eu lieu jusqu'à 18h square
    Daviais.

    La préfecture avait choisit de mettre Nantes en état de siège et de nous empêcher d'être visible dans le centre ville. C'est la première fois qu'on interdit à une manifestation d'emprunter le Cours des 50 Otages. Une partie du cortège est passée par l'île Beaulieu. Une autre a essayé de passer par le trajet initialement prévu et a fait face à une répression policière violente avec tir de flashball, gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes. Cela n'a pas empêché les manifestants de rester en masse dans les rues de Nantes jusqu'à la fin.

    Il existe différentes manières de s'exprimer dans ce mouvement. Le gouvernement est sourd à la contestation anti-aéroport, il n'est pas étonnant qu'une certaine colère s'exprime. Que pourrait-il se passer en cas de nouvelle intervention sur la zad ?

    Cette journée est un succès et les différentes composantes de la lutte restent unies sur le terrain. L'opposition ne fait que croître depuis 30 ans. Le gouvernement n'a pas d'autre choix que d'abandonner le projet d'aéroport !

    Contacts presse :
    COPAIN : Jean-François Guitton : 06 78 90 46 04
    Coordination : Julien Durand : 06 33 51 01 35
    ZAD : Camille : 06 32 98 78 36 


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  • Nantes (44) - Manifestation contre le projet d'aéroport à Notre Dame des Landes

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Samedi 22 Février 2014, 09:30
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L’Etat et les pro-aéroports menacent de passer de nouveau en force. Ils prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces protégées et les chantiers de l’aéroport. Une nouvelle vague d’expulsion pourrait survenir. Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne commenceront pas ! Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu’à l’automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux... Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux.

Nous appelons toutes les forces anti-aéroport à se joindre à la manifestation du 22 février à Nantes pour leur montrer qu’il n’est pas question qu’ils touchent au bocage. 

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